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Mes désirs font désordres

1 mars 2009

bad time 07 juin 2008

C'est juste un mauvais moment à passer, comme d'habitude, ou presque.
Se réveiller dans ce qui semble être une chambre, dans ce qui semble être un brancard, ne pas savoir ou l'on est, ni ce qu'on y fait, ni pourquoi on ne sait pas ou on est et ce qu'on y fait.
Essayer de baisser la putain de barrière du lit s'en s'accrocher dans la magnifique nuisette de la collection hosto 2006/2007 d'un blanc cassé immaculé.
Le plus dur est fait, rien n'est moins sûre.
Trouver mes fringues et filer en douce. 5h30à l'horloge du couloir, personne, trouver mes fringues et me casser vite! Avec un peu de chance je me rendormirais vite chez moi et j'arriverais à me convaincre que tout ça n'est qu'un rêve, et puis je me réveillerais avec le mal de tète habituelle, me grillerais une clope dans mon fauteuil en skaï avant d'aller en cour.
dehors il pleut, un jean, une veste trempé. Pas de chaussure pas de clefs et pas de clope!
« La fille en chaussette cherche ses clopes » se dit l'infirmière qui en grille une, tant pis pour elle!
C'est ça ouè grosse conne!Peut être bien que j'ai pas de clope, que j'ai pas de chaussure non plus, mais moi au moins, ouè, moi au moins...et puis merde!

c'est juste un mauvais moment à passer.

st_nop_3min

reflet

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1 mars 2009

un jeudi soir bis 22 mai 2008

La prise de conscience du jeudi soir. J'aime les jeudi soir, je ne le dirais jamais assez. Le jeudi soir est à ma semaine ce que le cancer est au dictionnaire médical. Longue soirée interminable.

Et la je prends conscience, je me prends un mur en pleine face ; jamais je n'arriverais à voir, jamais je ne pourrais voir au fond des gens. Jamais nous ne connaîtrons le fond d'une seule personne. Jamais je ne pourrais saisir, capturer toutes les émotions dans leur regards. Car il y'a leur regard, et le notre sur le leur, jamais les yeux de personne ne seront limpide.

Le mur est la, le bout du chemin. Je veux pouvoir capturer les pensées, les émotion du petit vieux qui se fond dans la foule une bouteille de jus d'orange a moitié vide de mauvais vin. Les vrais émotions, pas celles qu'on voudrais voir ou imaginer, celles qui l'emplisse, le font chavirer et lui donne ce regard animal.

La foule est la, mais ce n'est pas un ensemble, c'est des centaine de personnes, de destins, de vies, d'émotions, de peur, d'envi, de pensées, de choix et non-choix…qui suivent tous leurs chemin ou non, car si on s'attardent, on voie ceux qui divaguent, qui marchent sans but, que la raison à quitter, qui ne marchent pas mais volent au dessus des immeubles.

Mais jamais je ne pourrais capturer le fond de leurs pensées en une image, leurs folies ordinaires autant que la mienne, et j'en crève.

dyptique3

1 mars 2009

un jeudi soir 16 mai 2008

Un jeudi soir parmi tant d'autre devant la tv, ou plutôt dans mon éternel fauteuil en skaï rouge défoncé (le siège hein). Rien à la télé, pour changer, alors un DVD de Lars Von Trier, pour changer… Je me dit que j'irais bien délester mon portefeuille de l'argent qu'il n'a pas. Il est 21h30, tout est fermé. Alors je me rabat sur le seul kebab ouvert, enfin le seul qui vende des bouteilles. Et une bouteille de blanc avec bouchon a vis. Ouè, il faudrait que je me rachète un tire bouchon, mais il ne ferait pas longtemps, ils ont la manie de disparaître de mon sac quand je rentre chez mes parents. Sans doute fuient ils vers une vie meilleure, à l'abris des bouteilles bon marché et de la vinasse frelaté.

Bref, je pense a tout ce que j'achète dans mes frénésie acheteuse de tout et n'importe quoi.
Un nouveau sac, je l'ai choisie car on peut aisément y glisser une ou deux bouteilles sans éveiller les soupçons et puis parce qu'il est tchèque aussi, ça ne se voit pas mais je le sais, je ne sais pas où est le pays des Tchèques mais j'men fous ! Un T-shirt, pas trop grand, juste histoire de mettre en valeur le peut de féminité qui est bien voulue se manifester en moi, mais pas trop étroit non plus, pour ne pas dévoiler feux mon ventre plat. Un cendrier minuscule, pour pouvoir l'emmener partout si un jour j'y pense. Un CD de Massive Attack que je possède déjà en version non autorisé, mai la pochette était tellement…bah, la superficialité qui reprend le dessus, éparpiller de l'argent qu'on n'a pas, et puis s'auto flageller de l'avoir dépenser, et puis s'acheter de quoi décoller, histoire d'oublier, et acheter des dafalgans pour oublier le mal de tête matinal journalier de parce qu'on avait acheter des choses qui ne servent à rien parce qu'on ne savait pas quoi faire parce qu'on avait envi de boire mais que les remords étaient la avant même d'avoir fait quoi que se soit.

J'aime les jeudi soirs!

2clope

1 mars 2009

La cage 08 février 2008

Dans ma cage, les barreaux prennent des formes humaines.
Je tourne en rond, cherche la clef, me tape la tête contre le sol spongieux. Même pas moyen de se remettre les idées en place, impossible de formuler une pensée correct. Impossible de se brutaliser, interdiction de crier car les barreaux, oui les barreaux refusent, se retournent vers moi au moindre écart, me fixe de leurs regards ahuries: "mais qu'est ce donc?"
Une prisonnière, cherche la clef.
Qui a bouffé la clef, de ma prison humaine?!
Un cercle, un cercle de barreaux humain, impossible à franchire, barrière humaine aux regards ahuries dès qu'un son s'échappe de l'intérieur.
Depuis le temps que je suis là, je connais les moindres recoins de ma prison circulaire.
Vide, rempli de moi. Vide? Tellement pleine de rien, de tout, un enchevêtrement de pensées hallucinatoires, un bordel cérébral qui ne demande qu'à s'échapper, en haut.
On m'a trompé, un trompe l’œil oui, ma cage est d'une hauteur surdimensionnée, pour laisser les pensées s'évaporer. Mais elles finissent toujours par retomber, comme la pluie, en bribes, déchets hallucinés de ne pas pouvoir s'échapper.
Ma prison est extérieur. dès que je sors, le cercle se forme autour de moi, un cercle de regard, un cercle de mots étouffés.
Il serait pourtant facile de la détruire, mais se ne serait que peine perdue, car la prison se reformerais immédiatement, ailleurs, en moi.

cage

1 mars 2009

Rétrécissement 9 décembre 2007

Hier soir mon studio a rétréci. J'étais debout devant l'évier, quand soudain le plafond est descendu d'un mètre. J'ai d’abords pensé que j'avais grandi, mais mon pantalon étais toujours trop long, et je n'étais pas non plus en lévitation à un mètre du sol.
J'ai du m'en remettre à l'évidence, le plafond et les murs avaient comploté dans mon dos. Une conspiration se tramait chez moi, même la table d'habitude imposante était devenu ridiculement squelettique.
Une crise d'anorexie généralisé? Grève de la faim du mobilier?
J'ai décidé de sortir sur le palier pour observer l'escalier. A première vue, rien n'avait changé, toujours aussi bancal. Mais en y regardant de plus près....il avait triplé de hauteur!!
Je me suis précipité à l'intérieur de mon appartement me cognant la tète contre le haut du cadre de la porte tout en essayant de  la fermer avec mes clef de la taille d'une coquillette crue.
Mon fauteuil n'avais pas échappé au désastre, impossible de m'asseoir dedans. Un bruit sourd m'emplie la tête, je me suis recroquevillé sur le sol les mains sur les oreilles, les yeux fermés, pendant que le sol continuait de bouger.

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28 février 2009

Qu'est ce qui ce passe?! 21 octobre 2007

Le cœur qui s’emballe quand rien ne se passe parfois, sautes d'humeurs et vertiges, incapacité à penser raisonnablement plus de 30 secondes, regards fuyants, concentration impossible...plantage du disque dur interne, un trojan c'est introduit dans le système sous ses airs sympathisants.
T'as du oublier de faire les mises à jour, à moins que le virus n'est évoluer à ton insu.
A moins que tu ne te soit fabriqué ton propre virus évolutif capable de franchir les barrières en carton mouiller que tu as construits.

Tu es ton propre virus, tu t'auto satisfait, tu te construis tes murailles de fer imprenable, et tes trojans vicieux capables de les pulvériser furtivement.
La bataille es ici, dans le labyrinthe qui te sers d'esprit.

st_nop_6min

28 février 2009

Strip tease 7 septembre 2007

Parfois les mots me manquent. de toute façon, ça ne changerais rien si je les avaient, je n'aurais personne a qui les dire.

Alors dans ces moments, j'aimerais me défigurer, me lacérer le visage et l'exhiber comme le reflet physique de ce qui ne l'est pas.
je n'aurais alors rien à dire, juste à vivre comme je l'ai toujours fait, quelques regards en plus, mais surtout la vérité, toujours ce jeu de rôle, mais transparent.

La peur d'être incomprise, mais si je le faisais, peut être qu'ils verraient à travers ces blessures celles qui me taraudent ailleurs. Peut être feraient-ils le rapprochement, ils ne poseraient pas de questions et se contenteraient d'ouvrir de grand yeux et de détourner le regard rapidement, de peur de garder l'image graver dans leurs mémoires.
Parfois j'aimerais leurs faire ressentir tout ça, pas leur dire, mais leur montrer, qu'ils se fassent leur propre jugement, c'est ce qu'ils font de mieux.

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28 février 2009

J'aime (pas) 25 aout 2007

J’aime, la nuit, quand elle est belle, remplie d’espoir et de lendemains pleins de rêves, quand elle s’éclipse pour laisser place au jour, aussi alcoolisée qu’elle soit, il n’y a que le sommeil qui la brisera, alors ne pas dormir.
J’aime cet état entre ébriété et sobriété/lucidité, où tout nous parait clair sans fioritures, l’instant où le monde et ces saloperies peut se refaire en deux secondes, juste avec D mots.
J’aime être entourée comme j’aime ces moments de solitude, ressentir votre présence, et ne rien ressentir du tout, un vide apaisant...

J’aime pas aujourd’hui, jour étrange, ensoleillé? Sombre.
-gloomy day-.
Rien à faire, rien à dire, confusion totale, confusion mentale. Pas de rêve, pas de projet, pas d'envie , un jour vide de sens et rempli de rien. Le temps passe au ralenti, une envi quand même: que cette journée s’achève et vite, les yeux rivés sur l'horloge qui n’avance pas, les piles? Je les ai déjà changé trois fois aujourd’hui, juste au cas ou.
Besoin de quelqu'un a aimé, pour la nuit au moins juste la nuit, et pouvoir recommencer demain.
je lui dirai que je l’aime après l’étreinte, je le penserais au moins pour l’instant, et j’oublierais. Juste quelqu'un à qui penser, à qui raconter, à étreindre et à oublier.

J'aime les journées allongées dan l’herbe à deux ,réinventer les nuages et s’endormir contre l’autre.

J'aime pas devoir parler dans le vide faute de quelqu'un à qui s’adresser, mais s'est ce que je fais quand même, faute de mieux, le vide au moins ne s’en souviendra  pas.

dyptique2

28 février 2009

Ode à la science 16 aout 2007

J'ai vendu mon corps à la science. On m’en a donné un bon prix, tekila, deroxat et du cul du cul et encore du cul.
Du cul dégénéré, du cul déraisonné qui reste gravé dans mon corps-ofrande.
Vous pourrez toujours l'étudier le disséquer, faire une collection d'organe en petits bocal, il n'y a rien a trouver, et sûrement pas ma raison. Elle m’a quitté quand la folie a débarqué. Raison du départ? incompatibilité. Départ déraisonné.
J'ai vendu mon corps à la science, elle en fait tout ce qu'elle veut, je suis la marionnette d'une science kamikaze hallucinée.
Sous couvert de la quête de LA vérité, elle me permet tout les vices et attentats suicides, mais surtout ne pas penser, rester lobotomisé, camisole chimique, ne pas penser, lavage de cerveau au service de leur quête.

Tout les crimes sont permis si la cause en est juste.
La recherche de la vérité comme cause à la souffrance que je vous inflige me parait justifiée. Et puis de toute façon, se n'est pas moi qui décide! Mon corps ne m'appartient plus, mon esprit non plus, alors sûrement pas mon cul!

nb8

28 février 2009

divagues et fausses pensées 2 aout 2007

Ton cœur palpite, tes yeux courent, fuient les mots qu'ils lisent.
Il se passe vraiment des choses étranges, au niveau comportemental, ou plutôt dans le ressentiment, ouè enfin quelque chose dans ce genre...Après tout qu'est se qu'on en a  foutre du mécanisme qui fait que t’as l’impression qu’en toi tout va exploser à force de tambouriner comme ça. Jalouse de quelque chose, quelqu'un que tu ne connais même pas, et pourquoi tu aimerais connaître ça? Parce que tu t'es persuadée, convaincu que ce qu'il y’a de meilleur est ailleurs, que ce qui est le meilleur n'est pas en toi que tu doit changer, que tu n’as pac se qu’il faut, que tu dois le trouver le chercher, vivre ces choses...
Mais si tu avais déjà tout en toi?!Nan c'est inconcevable, tu ne peut pas être ça, il faut chercher, trouver, et changer.
Mais imaginons seulement, imaginons seulement que tu t’es persuadée que tu doit changer, enterré tout ce que tu es au fond de toi pour pouvoir avancer, comme tu t'es persuadée que le bonheur est ailleurs...Alors la t'es dans un beau bordel!
Ca voudrait dire, qu’il faut t’accepter et faire de tes faiblesses ta plus grande force, arrêté de croire que le meilleur est la bas, qu’il l’ont tous vécu sauf toi...

Quelles belles paroles, ça en ferait pleurer des deux yeux un borgne! Mais ou est la vérité? LA VERITE, C'EST QU'IL N'Y EN A PAS.
Tu as un esprit tordu et malsain qui t’empêche d’avancer? Sers toi de tes vices, fait en D qualités aussi malsaines soient elles, on verra ce que ça donne, ça ne peut pas être pire nan?

Bouches toi les oreilles, n'écoutes plus les détracteurs qui n’en sont peut être pas...Nan, bouches toi les oreilles, vraiment ça vaut mieux, pour entendre toujours la même rengaine de toute façon, pour réussir à réaliser  quelque chose il faudrait peut être déjà en être convaincu.

Je suis moi, je ne changerais pas, mais j'évoluerai autant qu’il faudra, avec mes putains de vices, le bonheur n'est pas ailleurs, c'est à moi de le trouver, il est peut être là sous ce putain de cendrier, ou peut être derrière l’étiquette d’une bouteille. Je ne suis pas la pâte à modeler puante d'un gosse hyperactif, je peux me faire moi même à mon image....et blablabla, même l’optimisme ne me va pas, ça doit pas être la bonne taille.

divaguesf

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Mes désirs font désordres
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